Un petit résumé sur l'Observation Directe (sociologie)
L’observation directe est une forme d’analyse qui requiert la présence de l’observateur sur le terrain au moment de l’action. Cela permet de collecter des données exactes qui faciliteront la description des faits.
Plusieurs étapes concourent à la réalisation d’une bonne observation directe. D’abord l’observateur ou le sociologue doit préparer son esprit à étudier le fait social dans tous ses angles. Autrement dit, il doit être mentalement prêt afin de s’adapter aux réalités sociales et faire une observation de qualité. Ensuite, il devra prendre le soin de recueillir des informations, avoir une connaissance de base sur le milieu à analyser ou étudier. Après cela, l’observateur a pour tâche de définir clairement les axes majeurs de son observation c’est-à-dire de faire le tri sur les éléments à étudier et ceux à laisser de côté. Enfin, il reste à dégager modalités d’entrée sur le terrain : soit s’imposer, soit passer inaperçu. Le choix lui revient de droit. L’objet d’étude doit être physiquement délimité et délimitable, récurrente et rempli d’acteurs, de lieux et d’actes. L’observateur doit avoir une position neutre afin d’observer de façon exhaustive. S’il décide de passer inaperçu, il devra faire face à un risque d’être découvert par les acteurs de la situation, un problème de contrainte structurel lié aux limites spatiales, un problème d’enregistrement de données sur place et un problème affectif. Toutefois, l’observation directe présente un certain nombre de limites dans la mesure où l’observateur se limite à voir que ce qu’on lui montre. Puis, il cherche à objectiver sa pensée subjective.
Entretien non
directif
On peut aussi l’appeler interview ou entrevue. C’est une
méthode importante du fait qu’elle facilite l’accès à l’information. Il
appartient au journaliste de choisir le style d’entrevue. Il peut opter soit
pour une entrevue dirigé ou une entrevue non directif. La première option
consiste à poser des questions précises à l’interviewé afin d’obtenir
l’information. Tandis que la seconde repose sur le choix d’un thème large afin
de lui donner la responsabilité de s’exprimer librement.
Les caractéristiques de l’entretien non directif sont :
la non-directivité qui permet à une personne ressource la libre expression de
sa communication sans l’influencer. Puis, le rôle des deux interlocuteurs qui
relève de l’interaction entre le journaliste et l’interviewé.
Les étapes de l’entretien non directif sont : le contact
préliminaire qui se fait après le choix du thème dans le but d’obtenir la
collaboration de l’interviewé. Puis, le début de l’entretien proprement dit et
enfin, la fin de l’entretien.
Le focus Group
On l’appelle aussi groupe de discussion, il réunit six à
huit personnes et un animateur autour d’un thème particulier. Cette méthode est
obligatoire dans les ONG et Organisation. Elle est aussi utilisée dans l’étude
des comportements et en politique. Pour réaliser un bon focus group, il faut tenir
compte du contexte, des objectifs d’informations, de l’équipe, de l’échéance et
du budget. Il faut noter aussi que l’animateur doit rester neutre.
Les limites du Focus group sont liées à la réticence,
timidité des participants à s’exprimer pour des raisons socio-culturelles.
FATOU NDIAYE
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